NOS PARTENAIRES
La Clinique Ngaliema
Il s’agit d’un hôpital (public) Général de Référence provincial de niveau secondaire. Propose des soins de santé dans les quatre services de base : chirurgie, médecine interne, maternité et pédiatrie, ainsi qu’une série de spécialités (ophtalmologie, ORL, cardiologie, dentisterie, dermato…)
En terme de ressources humaines, on dénombre 789 agents : 76 médecins (35 spécialistes, 41 généralistes), 1 chirurgien dentiste, 1 physiothérapeute, 331 infirmiers-ères (7 licenciés, 119 A1, 151 A2, 60 A3), 38 techniciens de labo, 14 techniciens de RX, 13 administrateurs gestionnaires, 1 nutritionniste, 2 kinésithérapeutes, 309 administratifs, 3 pharmaciens.
Leurs ressources matérielles : capacité de 317 lits budgétaires et 250 lits montés / 6 salles d’opération équipées / 2 services techniques / morgue, laboratoire, imagerie (avec scanner), banque de sang, buanderie fonctionnelle.
Le choix du partenariat principal avec la Clinique Ngaliema a été basé sur plusieurs critères :
- Le choix d’un hôpital public : la CDE-B a décidé de cibler son action de renforcement de capacités dans une infrastructure sanitaire publique, afin d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour le plus grand nombre, au sein d’une institution ancrée dans l’organisation sanitaire du pays (garanties d’accès et de pérennité) ;
- en préparation à la première mission médico-chirurgicale de la « Chaîne de l’Espoir » (2003), l’ONG s’est rendue en 2001 et en 2002 dans les HGRs de Kinshasa ayant la capacité théorique d’accueillir les missions afin d’en évaluer les possibilités pratiques et la Clinique Ngaliema présentait le meilleur état général en matière d’environnement technique et sanitaire (faisabilité technique) ;
- en plus de la qualité de son environnement général, la localisation de la Clinique est centrale (accessibilité géographique) ;
- enfin, la gestion de l’entièreté de la Clinique est centralisée au Conseil de Gestion et au Comité Directeur : le dynamisme du Médecin-Directeur et le processus de décision raisonnablement rapide de la clinique facilitent la réalisation du projet (« faisabilité administrative »).
La Clinique Ngaliema a accepté d’accueillir les missions internationales de chirurgie pédiatrique depuis 2003 et la qualité du partenariat entre l’ONG et la Clinique ont conduit les deux entités à consolider leur collaboration le 26 janvier 2008, en signant un Protocole d’Accord, au sein duquel les rôles et responsabilités des deux partenaires sont clairement définies.
Le rôle spécifique de la Clinique concernant la formation et l’accès aux soins:
- Les directions médicale et de nursing proposent les candidats pour les formations qualifiantes, et les sélectionnent en collaboration avec CDE-RDC ;
- La Clinique accueille les missions internationales de chirurgie pédiatrique, auparavant planifiées par les directions générale, médicale et de nursing avec leurs partenaires internationaux ;
Les différentes directions mettent à disposition de la CDE-B (et/ou d’autres associations médicales) : l’infrastructure, l’équipement et le personnel soignant durant la période de la mission.
Un tarif préférentiel, couvrant les frais d’hospitalisation des patients soignés dans le cadre des missions, est défini par la clinique et validé par la CDE-RDC. - Les directions technique et de nursing participent à l’élaboration des référentiels de compétences et se chargent de les éditer et les mettre à la disposition de la PHG et de la DES-D2.
- La direction de la clinique, via son Comité de Gestion, s’engage à développer un mécanisme d’accueil pour patients démunis pour les interventions programmées une fois l’UCSIP fonctionnelle.
- Le service social de la clinique participe à l’identification des patients démunis qui pourraient faire appel au FS, et en cogère les dossiers avec CHIRPA Asbl (qui héberge le FS).
- Les différentes directions concernées par le projet (médicale, nursing, de gestion) participent au processus de capitalisation du projet (gestion qualité & accès soins), et en partagent les résultats au sein de la PHG.
La Faculté de Médecine de l’UNIKIN
Il s’agit d’un partenaire privilégié pour les missions de cardiologie pédiatrique et pour les spécialisations médicales :
- Le partenariat médical :
Le Professeur Shiku, président de la CDE-RDC, a été le seul spécialiste cardiopédiatre formé – et le seul référent de la CDE-B – jusqu’en 2007.
Il est par ailleurs chef de service de cardiologie pédiatrique au sein des Cliniques Universitaires de Kinshasa, qui a accueilli les missions médicales de la CDE-B concernant les pathologies cardiaques depuis 2002 (en préparation aux missions chirurgicales : sélection des enfants qui pourront bénéficier d’une intervention chirurgicale à la Clinique Ngaliema ou en Belgique).
- Le partenariat en matière de formations spécialisées :
Lors de chacune des missions chirurgicales de la CDE-B, une demi-journée est consacrée à de la formation théorique à destination des étudiants de l’UNIKIN (cours ex-cathedra dans un auditoire), sur des sujets de spécialisation médicale qui sont choisis par leurs professeurs.
Le rôle de l’UNIKIN dans le cadre des formations:
- Le service de cardiologie pédiatrique accueille les missions médicales préparant les missions de chirurgie cardiaque pédiatrique.
- La faculté de médecine de l’UNIKIN propose des candidats pour formations de spécialisation (de concert avec les chefs de services des CUK qui accueillent les internes), et sélectionne ceux-ci en collaboration avec la CDE-RDC.
La direction des Etablissements de Soins (DES-D2) du MSP
En général :
Il s’agit de la deuxième direction du MSP, qui conduit le processus de la Réforme Hospitalière.
Elle a crée, avec Chirpa Asbl, la Croix-Rouge de Belgique et le CEMUSAC, la Plateforme Hôspitalière de Gestion (PHG). Cette plateforme, qui fait remonter l’expérience de terrain pour éclairer le niveau normatif constitue une opportunité pour la DES-D2 pour 1. déterminer les activités prioritaires qu’il convient de mener à court-moyen et long terme dans le cadre de la réforme, et 2. développer les guides et outils qui seront adaptés, utiles et efficaces pour accompagner les hôpitaux dans un processus de rationalisation de gestion visant la qualité et l’accès des soins.
Le rôle de la DES-D2 dans le cadre du projet DGD :
- Conduit et encadre les sessions de présentation, d’échanges et de travail de la PHG
- Participe au processus d’élaboration des guides et/ou outils de gestion durant les sessions de travail avec la cellule technique de la PHG (CR-B, CEMUBAC, CDE-B) et les hôpitaux membres de la plateforme, notamment en enrichissant la réflexion des membres avec des expériences pertinentes d’hôpitaux se situant en dehors de la VP de Kinshasa.
- Diffuse le résultat des travaux (outils, modèles, guides) aux hôpitaux faisant partie du système de santé de la RDC
Mécènes
Les mécènes constituent de réelles ressources envisagées en tant que soutien à la stratégie et à la performance opérationnelle du processus de mise en œuvre du projet « CHIRPA ».
Il s’agit la plupart du temps d’entreprises disposant de fonds spécifiques consacrés au financement d’initiatives locales de type social, menées par des associations nationales ou internationales.
En RDC, ces entreprises constituent à la fois : une source de financement, un tiers payant (couvrent les soins de santé de leur personnel et leur famille, le système public de couverture de soins de santé étant inopérant), ou encore un bénéficiaire indirect du projet (certains soins sont inexistants dans le pays et nécessitent une expatriation, pour autant que le patient soit transportable).
Les mécènes sont informés de manière transparente sur les avancements du projet (rapports d’activité et financier). Certains d’entre eux sont par ailleurs associés aux décisions relatives à la gestion ou la dépense des fonds privés, en tant qu’experts indépendants ou administrateur de l’Asbl.
Bailleurs de fonds publics
Le coût important du projet dans sa globalité a conduit l’Asbl à en envisager la couverture par trois demandes de (co)financement distinctes et complémentaires, auprès de bailleurs de fonds publics (congolais, français et belge) dont les sensibilités et politiques d’intervention correspondent à différents volets du projet.
Le gouvernement congolais ainsi que la coopération belge ont été associés aux diverses démarches des membres de CHIRPA depuis le début du projet (première intervention de la Chaîne de l’Espoir en 2002) :
- les autorités sanitaires de la RDC ainsi que plusieurs membres du Gouvernement sont sensibilisés au projet depuis plus de 10 ans : par la CDE-B lors de ses missions médico-chirurgicales ou autres, mais surtout par les médecins de la CDE-RDC, tout au long de l’année. Cette action de plaidoyer continue à porté ses fruits : le Gouvernement congolais a libéré des fonds en 2011, partageant l’objectif du développement des soins médico-chirurgicaux pédiatriques spécialisés comme étant une priorité ;
- Lors de chacune de ses missions à Kinshasa, la CDE-B a systématiquement informé les responsables santé de coopération belge des évolutions de son intervention en RDC.Cela a permis de mesurer et percevoir concrètement l’engagement de la CDE-B et de ses partenaires sur la durée, ainsi que les résultats de leurs actions.
Une visite commune de la Clinique Ngaliema a par ailleurs été organisée avec les représentations des coopérations belge et française de Kinshasa en septembre 2010. Elle a éveillé l’intérêt des deux délégations à intervenir de manière commune pour renforcer l’institution hospitalière : le principe de deux (co)financements complémentaires visant une action de renforcement globale, partagée en plusieurs volets bien distincts, a été validé lors d’une des réunions suivant la visite, en 2011.
En résumé, les subsides d’investissement ont fait l’objet d’une demande auprès de la coopération française, et une demande de cofinancement couvrant la formation et l’accessibilité aux soins a été soumise à la coopération belge.